Eugénie

"Ça a vraiment été une renaissance."

Le don de moelle osseuse est un acte fort qui permet chaque année d’aider plusieurs milliers de personnes à guérir de maladies du sang comme des leucémies. Don parfois complexe à expliquer, pourquoi ne pas donner la parole plutôt à ceux qui ont vécu un don ou reçu un greffon ? Voici les points saillants sur l’histoire d’Eugénie, donneuse de moelle osseuse.

• Âge : 35 ans

• Région : Provence-Alpes-Côte d'Azur

• Trait de caractère : la détermination

• Signe distinctif : croque la vie à pleines dents

• Son ressenti lorsqu'elle apprend sa maladie : il était impossible pour elle d'envisager autre chose que la guérison, elle est d'abord passée par la chimiothérapie avant qu'on ne lui évoque la greffe de moelle osseuse.

• Sa première pensée quand on lui a annoncé qu'elle allait avoir besoin d'une greffe de moelle osseuse : de l'appréhension, elle ne connaissait pas le sujet, mais elle a rapidement été rassurée par le personnel médical.

"Je confondais avec la moelle épinière, alors j'ai eu peur, puis on m'a expliqué que ça n'avait rien à voir !"

• Sa première pensée lorsqu'on lui a annoncé qu'on avait trouvé un donneur compatible avec elle  :
sur le moment elle n'a pas réalisé, le processus de chimiothérapie était bien engagé, à tel point qu'elle ne pensait pas avoir besoin d'une greffe. Mais lorsqu'on lui a finalement annoncé que la greffe serait de rigueur et qu'elle avait un donneur compatible à 100%, une seule pensée lui est venue "c'est juste incroyable !"

• Sa première pensée lorsqu'elle voit son greffon arriver : "Ah mais ce n'est que ça en fait !", elle avait l'habitude d'avoir des transfusions de sang, mais elle ne pensait pas que la greffe de moelle osseuse serait similaire.

• Ce qu’elle souhaite dire aux gens pour qu’ils se renseignent : "Le don en lui même ne représente qu'une demi-journée de leur vie... pour sauver une vie entière ! Ce n'est rien comparé au bénéfice qu'il y a derrière pour le malade. D'autant plus que la démarche est simple et que la plupart du temps, c'est comme un prélèvement sanguin, en plus long.